LE CHOC DE L'IMAGE, LE CHOC DES MOTS
Un homme qui rassure... Un homme décideur...
Hummm... Les hommes qui passent, maman...
Ben, celui-là, il va rester 5 ans minimum, plus, si on ne se bouge pas.
Je l'ai écouté : "est-ce normal", à ce qu'il dit... Toujours cette propension à diviser en deux clans : normalité et non normalité, ceux qui travaillent, ceux qui vivent sur le dos de ceux qui travaillent, les "blanchisés" et les non intégrés...
Pour vous prouver encore, la suprême "intelligence" des nouvelles que l'on peut recevoir sur le Net pas très net également :
"Nicolas Sarkozy a été jugé convaincant par 78% des Français lors de son interview mercredi soir sur TF1, selon un sondage Opinion Way pour Le Figaro et LCI diffusé jeudi soir.
En revanche, 22% des personnes interrogées n'ont pas été convaincues par le président de
Un peu de mathématiques : 78 + 22, ça fait combien ? Attendez, je vais chercher une calculatrice... Voyons, Cendra ! Même un élève de primaire sait faire cette opération ! Je ne vais pas vous prendre pour des imbéciles, je ne mettrai pas le résultat de l'opération.
Choses un peu plus pertinentes :
"Nicolas Sarkozy a surtout suscité l'adhésion sur la mise en place d'un service minimum dans les transports (44%), la composition du gouvernement (36%) ou le fait d'avoir consulté Jean-Marie Le Pen comme les autres leaders politiques (36%)."
Les transports : logique puisque la France qui se lève tôt, c'est généralement celle qui prend les transports en commun...
La composition du gouvernement : elle ne fait pas l'unanimité apparemment, hum... je me ferais bien petite mouche pour aller glaner les noms de ceux qui ne plaisent pas...
Le fait d'avoir consulté Le Pen : oups, on approche peut-être le chiffre du nombre de membres FN qui ont voté Sarkozy...
(on peut rêver non ?)
Un homme donc, ferme, très médiatique, qui prend les rênes en mains. Il y doit y avoir des nostalgiques du martinet en France.
Je pense que le Parti Socialiste doit avoir une réflexion beaucoup plus constructrice pour ses prochaines campagnes. Non pas "cloner" la méthode Sarkozy, mais être assez "intelligent" pour attirer l'électorat et montrer que lui aussi peut être décideur, mais avec le peuple, que lui aussi, sait prendre les rênes quand il est nécessaire.
Bâtissons enfin, ensemble un parti cohérent, avec une personnalité forte à sa tête.
Contrairement à tous les "crétins" qui nous disent que la gauche est divisée, elle ne l'est pas plus que la droite... Il lui manque un chef, un rassembleur. Une personne capable de discerner quels sont les talents qui sauront le ou la guider vers le chemin de la Présidence, le chemin d'une politique bien gérée, bien organisée, bien informée...
Et, faisons évoluer la France, puisque la langue française ne permet pas la féminisation de certains mots... (j'aime pas trop cheftaine, et je ne suis pas sûre de son sens réel), ce peut être une femme.
Si cela devait être Ségolène Royal, il y a encore du chemin à faire... (je mettrai bientôt en ligne son interview sur LCP).
Ségolène Royal a des qualités indéniables. En voulant rassembler pour les Présidentielles, en fait, elle a fait une erreur. En utilisant trop de slogans du style "gagnant gagnant", elle agace. Le peuple veut du concret. Il faut laisser tomber les éléphants. Il faut de la compétence. Il faut de la diversité. Il faut de l'équité. Il faut de la parité.
Il faut de la répartie.
Répondre aux attentes des adhérents. Balayer ceux qui ne font qu'utiliser les "petites histoires" internes ou personnelles comme la cause de l'échec. Je ne veux pas de quelqu'un qui utilise les querelles internes comme slogan de sa propre campagne, qui cherche les failles et les faiblesses comme strapontin pour sa propre gloire.
C'est peut-être pour cela que j'ai orienté ma "politique locale" d'une certaine manière.
A voir.
Et à faire.
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