dimanche 24 juin 2007

ETRE UNE FEMME

Sur mes longs cheveux
Derrière la couleur de mes yeux
Il y a juste quelqu'un qui veut
Etre une femme, une femme
Et sur le dessin de ma bouche
Tu as cette peau que tu touches
Il y a juste quelqu'un qui peut
Etre une femme, une femme
(Anggun)

N'est-ce pas la réelle raison de l'acharnement contre Ségolène Royal, ainsi que les valeurs du peuple qu'elle défend, son désir de ne pas cumuler les mandats, les profondes rénovations qu'elle veut apporter au socialisme et à la politique ?
Etre une femme, dans le monde la politique française, c'est faire 2 fois mieux que les hommes... C'est être la perfection incarnée, mieux encore : être celle à qui on peut rien reprocher. Les hommes français sont-ils si "machos" ? Oui !
Je ne dis pas que Ségolène Royal est parfaite, loin de là. Elle a encore du chemin à faire. D'abord, mieux s'entourer que lors de la campagne présidentielle. Malgré la louabilité de son geste, celui de réunir tous les protagonistes de cette élection, les "éléphants", preuve d'une réelle volonté de rassembler, elle aurait peut-être mieux fait de les laisser sur le banc... car ils ne l'ont pas soutenue.
Ce que je souhaite, c'est qu'elle continue son bout de chemin, et que toutes les personnes qui y croient la soutiennent et la rejoignent. C'est pour cela que je vais rejoindre "Désir d'avenir" et accompagner ce chemin qu'elle fera. Tant d'autres personnes vont le faire, je l'espère. J'en connais déjà, et cela me rassure... Je me tiendrai également prête à mener des actions pour faire avancer cette démarche, cette "aventure" de la politique au féminin.

Invitée de Dimanche + sur Canal+, Ségolène Royal a souligné que certains propos tenus au Conseil national du PS ne rendait "pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.

J'avais fait le choix d'être dans ma région. J'ai été écartée longtemps de cette région parce que j'ai été engagée dans une campagne nationale, la présidentielle et les législatives.

Il n'y avait pas forcément que des propos aimables qui ont été échangés. Je me suis posée une règle éthique depuis toujours c'est de ne dire jamais de mal d'un autre socialiste, et en ce qui concerne les adversaires politiques c'est de ne jamais les attaquer sur le plan personnel. Je continue à me l'appliquer.

J'entends un certain nombre de choses qui sont dites par ceux là mêmes qui sont ensemble venus pour me demander de les aider à gagner les élections législatives. Tout cela n'est pas grave. Je trouve que cela ne rend pas service au collectif, à notre combat commun, à notre idéal commun.

Ce n'est pas à ce niveau que doivent se situer les prises de paroles politiques. Cela nous fait du mal collectivement et en même temps je ne veux pas me situer sur ce même niveau. J'ai rassemblé sur mon nom 17 millions d'électeurs et d'électrices qui attendent que nous continuions à travailler pour assurer demain une relève, à incarner l'avenir, voilà ma tâche aujourd'hui.

Je ne suis pas pressée. Le Parti socialiste n'est pas un objectif en soi. C'est la plus grande organisation politique qui est au service des Français pour préparer une alternance et pour rénover la vie politique.

Après une élection présidentielle, il y a deux solutions.

Soit on dit on arrête, comme l'avait fait Lionel Jospin (en 2002). Ce n'est pas le choix que j'ai fait (...) Soit on dit comme François Mitterrand après 74 'je continue' (...) Pas pour moi. Ce n'est pas un itinéraire personnel mais parce que il y a eu une espérance qui s'est levée, un mouvement très fort qui s'est mis en mouvement lors de cette campagne".

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