mercredi 2 juillet 2008

PAS A UN TRAM PRES...

Hier, ma tête a chauffé, mais c'est mon coeur qui parle. Vous, qui me connaissez, je ne suis pas à un tram près... Je prendrai donc le suivant...

Pourquoi toujours cette impression d'être toujours à côté de la rame ? Mais proche de vous, je l'espère... Vivre libre. A quel prix ? Le prix est cher. Mais la pensée libre est évolutive, à l'écart de toute manipulation, de toute ambition. Ma pensée n'est que ce que je pense valoir. Ni plus ni moins qu'une autre. Tout comme la vôtre. Mon ressenti prime sur le rationnel ? Faisons-nous toujours ce que nous dicte la raison ?

Des villas, des mimosas, au fond de la baie de Somme,
La famille sur les transats, le pommier, les pommes.
Je regardais la mer qui brille dans l'été parfait.
Dans l'eau se baignaient des jeunes filles qui m'attiraient.


Les promenades le long des dunes, en voiture,
Pendant qu'elles regardaient en haut la lune pure.
Je mettais dans mes mains leurs doigts
Et j'étais le roi comme dans les chansons d'amour d'autrefois.

Tous ces petits moments magiques de notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique et puis qu'on balance,
Tout ce gaspi de nos coeurs qui battent,
Tous ces morceaux de nous qui partent,
Y'en avait plein le réservoir au départ.

On avance, on avance, on avance.

C'est une évidence: on a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens. On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense. Il faut qu'on avance.

Le soir avec les petits frères, on parlait.
On voulait tout le monde refaire. On chantait.
Ces musiques et ces mots tendres, comme ils datent.
Ces lettres d'amour attendent dans quelles boîtes ?

Tous ces petits moments magiques de notre existence
Qu'on met dans des sacs plastique et puis qu'on balance,
Tout ce gaspi de nos coeurs qui battent,
Tous ces morceaux de nous qui partent,
Y'en avait plein le réservoir au départ.

On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence: on a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens. On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense. Il faut qu'on avance.

On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence: on a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens. On avance.
On avance, on avance, on avance.
Tu vois pas tout ce qu'on dépense. On avance.
Faut pas qu'on réfléchisse ni qu'on pense. Il faut qu'on avance.

On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence: on a pas assez d'essence
Pour faire la route dans l'autre sens. On avance.

Alain Souchon, on avance, 1983

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tes messages ne sont pas comme le tram. Je ne les laisse pas passer pour prendre le suivant !
Voilà deux jours que je ne venais pas, y'a plein de choses nouvelles !
des photos splendides, des textes, de la recherche...
Dis moi Cendra, est ce qu'il t'arrive parfois de te coucher et de dormir ?
;)))
Gros gros bisous d'été....

Cendra a dit…

Voui, elle est bien réussie cette photo ! C'est terrible, les photos de nuit sans trépied !
Euh, je dors de temps en temps...

Bisous ensommeillés (hi hi)

la mouette a dit…

coucou comment vas tu
il est dans le vrais le petit père souchon.
je te souhaite une bonne soirée

Fleurdeblog a dit…

merci la Mouette... toi aussi
J'ai un nouveau blog, je te rajoute dessus
Beaucoup de boulot ces temps-ci